HISTOIRE

LES AUGUSTINES,
GARDIENNES D’UNE HISTOIRE À PARTAGER

Saviez-vous que ?

1615

Les Récollets, premiers occupants des lieux, grâce à l’achat d’une partie des terres de Louis Hébert en 1615, sont les auteurs de l’appellation Notre-Dame-des-Anges portée par la paroisse, l’église, la municipalité et le monastère des Augustines.

1620

   Les Récollets furent, avec les Jésuites, les premières communautés religieuses masculines établies en Nouvelle-France à la demande de Champlain.

Ils décidèrent de construire leur couvent sur les terres du présent Hôpital général en 1620.

1677

En 1677, Louis de Buade, Comte de Frontenac, fit bâtir une annexe au couvent des Récollets pour y installer ses appartements.

1692

 Avant l’arrivée des Augustines  le 1er avril 1693, c’est une sœur de la Congrégation Notre-Dame dite de Sainte-Ursule et la dame veuve Denis (Marie Pelletier)

qui accueillent et prennent soin des premiers pauvres arrivés à l’Hôpital général le 30 octobre 1692.

1717

   En 1717, Monseigneur de Saint-Vallier, fondateur de l’Hôpital général et deuxième évêque de Québec, fait construire des loges pour accueillir des femmes atteintes de troubles mentaux.

L’Hôpital général prendra soin des malades mentaux des deux sexes de 1723 à 1845, date du transfert des patients à l’asile de Beauport.

1725

Les Augustines de l’Hôpital général ont dirigé un pensionnat pour jeunes filles de 1725 à 1868. Sur les 1 788 élèves recensées, 64 ont fait profession au monastère Notre-Dame-des-Anges.

1760

Le 28 avril 1760, après la bataille de Sainte-Foy, 1 100 blessés sont reçus à l’Hôpital général.

1866

L’Hôpital général fut un lieu de refuge lors des plus grands incendies de la Ville de Québec dont celui du 14 octobre 1866 qui fit 18 000 sans-abris.

Plus de 1 000 militaires, matelots et civils sont inhumés au cimetière de l’Hôpital général durant la Guerre de Sept ans.

1873

   Les Augustines de l’Hôpital général ont fondé deux autres monastères soient le monastère du Sacré-Cœur à Québec en 1873 et le monastère Notre-Dame-Auxiliatrice à Chicoutimi en 1884.

1900

En 1900, l’éclairage aux lampes à l’huile est remplacé par l’éclairage électrique pour répondre aux attentes des assureurs du bâtiment de l’hôpital. Cependant, l’éclairage électrique dans les cellules des religieuses n’est installé qu’en 1953.

1918

   En 1918, 30 religieuses ou novices sont atteintes lors de l’épidémie de la grippe espagnole, aucune n’y succombe. Du côté de l’hôpital, quatre cas sont fatals.

1927

   En 1927, l’hôpital abrite 217 malades et 650 repas sont donnés gratuitement chaque jour, sans compter ceux donnés régulièrement aux nombreux solliciteurs de l’extérieur.

1959

De 1959 à 1964, la cuisine de l’Hôpital sert près de 100 repas le midi aux itinérants, pour combler le manque de maisons d’hébergement de la basse-ville.

1962

Les hospitalières ont assuré seules le soin des malades et l’entretien de l’hôpital, avec quelques aides jusqu’au 1er août 1962, où elles s’associèrent des gardes-malades auxiliaires en ouvrant une école.

En dix ans d’existence, cette dernière forme 263 gradués.

La paroisse Notre-Dame-des-Anges, où est situé l’Hôpital général, est une municipalité indépendante de la Ville de Québec. Les résidents et la communauté religieuse composent sa population.

La mairesse de la municipalité Notre-Dame-des-Anges est la supérieure du Monastère des Augustines de l’Hôpital général de Québec.

1991

L’Hôpital général est le premier établissement à écrire en 1991, conjointement avec le comité des bénéficiaires, une Charte des droits et libertés des personnes âgées.  

L’Hôpital général est la plus vieille institution de soins pour personnes âgées du pays.

L’Église Notre-Dame-des-Anges est la plus vieille église active du pays.

«Avant que d’entreprendre le narré des choses arrivées dans le Commencement du nouvel Etablissement de la Communauté des Religieuses hospitalières de Notre Dame des anges de Quebec, […], il est necessaire de faire connoitre le motif pour lequel on a entrepris cet ouvrage et la manière dont on la fait, afin que les personnes qui en feront, ou en entendront la lecture y ajoutent plus de foy, et meme gardent en cecy une conduite semblable a celle qu’ont tenu les premieres de cette maison, […]»

 

Annales du Monastère de Notre-Dame-des-Anges – Hôpital général de Québec, 1693-1703.
Fonds Monastère des Augustines de l’Hôpital général de Québec

LE MONASTÈRE DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE QUÉBEC N’EST PAS OUVERT AU PUBLIC.