HISTOIRE
LES AUGUSTINES,
GARDIENNES D’UNE HISTOIRE À PARTAGER
La série Pages d'histoire puise dans les riches archives du monastère de l'Hôpital général de Québec pour plonger dans l'histoire et en rencontrer les principaux acteurs et actrices.
Louise Ozina Desroches Soigner et perdre la vie pendant la guerre des Boers
Depuis le sud de l’Afrique où elle soigne les combattants de la guerre des Boers, une jeune augustine de l’Hôpital général de Québec relate de façon captivante le contexte de guerre dans lequel elle est plongée. Sa lettre ne parviendra à Québec qu’après l’annonce de son décès au chevet des blessés.
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Deux lieutenant-gouverneurs au monastère de l’Hôpital général
La visite du 29e lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable J. Michel Doyon, au monastère de l’Hôpital général de Québec offre l’occasion de se remémorer une visite semblable effectuée 145 ans plus tôt par le 3e lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable Luc Letellier de Saint-Just. Compliment adressé à l’époque et reportage dans le journal donnent une idée de l’accueil chaleureux réservé à l’illustre visiteur.
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Ovide Giroux, l’aveugle de l’Hôpital général
Les notices nécrologiques conservées dans les archives des Augustines préservent depuis la fondation la mémoire des sœurs décédées. Les annales du Monastère de l’Hôpital général de Québec offrent également des portraits posthumes de résidents qui ont marqué la vie de l’hôpital et de la communauté. Parmi ceux-ci, le bon Ovide, l’aveugle de l’Hôpital général, a laissé de lui un émouvant souvenir.
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Des révolutionnaires occupent le monastère
De novembre 1775 au printemps 1776, 400 soldats et officiers sous les ordres du général Montgomery ont fait de l’Hôpital général leur lieu de garnison. De là, ils dirigèrent l’assaut contre les barricades érigées par les Britanniques et les miliciens canadiens, le 31 décembre 1775. Les Augustines soignèrent les combattants, comme elles l’avaient fait 15 ans auparavant lors de la guerre de Conquête.
Les annales du monastère racontent cet épisode dramatique de façon captivante. Une page d’histoire où le sort du Canada aurait pu être tout autre.
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Les dettes d'un roi
Pendant la guerre de la Conquête, les Augustines de l’Hôpital général de Québec prennent soin des combattants blessés. Après la défaite, elles réclament au roi de France le remboursement des frais encourus par les soins prodigués. N’obtenant pas de réponse, la supérieure du monastère, sœur Noyan de Saint-Alexis, adresse une supplique à la fille cadette du Roi, Mme Louise de France, entrée chez les Carmélites, pour qu’elle intervienne auprès de son « auguste père ». Une demande pressante formulée fort élégamment.
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Du couvent des Récollets au monastère des Augustines
Le deuxième évêque de la Nouvelle-France, Mgr de Saint-Vallier, sait se faire insistant. Il en arrive à convaincre les Récollets et leur syndic, le comte de Frontenac, de lui céder le couvent Notre-Dame-des-Anges pour qu’il le transforme en hôpital général. Ce moment est scellé dans une quittance qui décrit les conditions de la vente et l’objet de la transaction. Un document exceptionnel qui marque le passage de ce lieu de l’univers des Récollets à celui des Augustines.
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Cimetière de la paroisse Notre-Dame-des-Anges, Octobre 2017, Photo : Audrey Julien
Les Augustines restaurent leur cimetière
Cet article de la revue La Veille présente un résumé des interventions de restauration effectuées grâce à l’obtention d’une subvention de Parcs Canada. Plusieurs stèles bancales menaçaient de casser, d’autres ayant subi des restaurations inappropriées étaient en morceaux et d’autres encore demandaient des interventions urgentes. Madame France Rémillard a agi comme expert-conseil dans ce dossier.
RÉMILLARD, France. Les augustines restaurent leur cimetière, La Veille, Vol. 6, no 1, Hiver 2018, p. 25 à 31.
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Hommage et fresque historique à l’hôpital
Le 7 juin 2017, le CIUSSS de la Capitale-Nationale dévoilait une murale dans le CHSLD pour rendre hommage aux 325 ans de dévouement des sœurs Augustines. Cette œuvre présente, en textes et en images, l’histoire de la communauté fondatrice de l’Hôpital général, de 1693 à aujourd’hui.
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Un des chênes centenaires de l’Hôpital général de Québec, Photo : Denys Delâge
Chênes spectaculaires et vignes anciennes
Les jardins et vergers entourant l’Hôpital général de même que le domaine agricole des religieuses à Saint-Vallier ont assuré la sécurité alimentaire des malades et des religieuses, les surplus étant vendus au marché. Dans ces jardins séculaires des communautés religieuses se trouvent des végétaux anciens à valeur patrimoniale historique et génétique : arbres et arbustes ornementaux et fruitiers, semences etc. Cet article s’intéresse aux deux chênes centenaires et aux vignes de l’Hôpital général de Québec.
DELÂGE, Denys. Les chênes et les vignes du monastère des Augustines de l’Hôpital Général de Québec, Les Cahiers des Dix, Éditions La Liberté, No 64, 2010, p. 291-310.
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Vue extérieure de l’Hôpital général de Québec, 1934-1935, Fonds Monastère des Augustines de l’Hôpital général de Québec.
Un monastère dans la ville
Ce document a pour objectif principal d’améliorer la connaissance générale du monastère de l’Hôpital général de Québec aux points de vue de son histoire et de son développement, de son intégration au milieu urbain, du paysage lui étant associé ainsi qu’en tenant compte des aménagements, des boisés et des percées visuelles à protéger. En bref, cette étude consiste à compléter l’étude architecturale de Paul Trépanier aux points de vue urbain et paysager.
COLLECTIF. Évaluation patrimoniale des couvents, monastères et autre propriétés de communautés religieuses situés sur le territoire de la ville de Québec : Monastère des Augustines de l’Hôpital Général de Québec, Analyse urbaine et paysagère.
Entente de développement culturel, Patri-arch, Ville de Québec et Ministère de la culture et des communications, août 2006.
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Vue en plongée de L’Hôpital général de Québec, 1937, photographe : W. B. Edwards. Fonds Monastère des Augustines de l’Hôpital général de Québec.
Recommandations inspirantes
Ce document complémentaire à l’évaluation patrimoniale commandée par la Ville présente l’intégralité des recommandations pour le monastère de l’Hôpital général de Québec. Celles-ci se déclinent en trois sections. Le volet conservation s’attarde aux principaux éléments bâtis et paysagers qui devraient être préservés sur le site. La section développement expose quant à elle le potentiel que revêt le site en termes d’insertion de nouvelles constructions et de lotissements à des fins résidentielles ou autres. Enfin, le volet interventions urbaines et paysagères décrit les principaux aménagements physiques qui devraient être réalisés sur la propriété, mais également dans son environnement immédiat.
COLLECTIF. Évaluation patrimoniale des couvents, monastères et autre propriétés de communautés religieuses situés sur le territoire de la ville de Québec : Monastère des Augustines de l’Hôpital Général de Québec, Recommandations. Entente de développement culturel, Patri-arch, Ville de Québec et Ministère de la culture et des communications, août 2006.
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Le contenu de cette galerie photos provient du fonds d’archives, de la bibliothèque et des collections du Monastère des Augustines de l’Hôpital général de Québec ou, lorsque mentionné, de photographes collaborateurs.
Saviez-vous que ?
1615
Les Récollets, premiers occupants des lieux, grâce à l’achat d’une partie des terres de Louis Hébert en 1615, sont les auteurs de l’appellation Notre-Dame-des-Anges portée par la paroisse, l’église, la municipalité et le monastère des Augustines.
1620
Les Récollets furent, avec les Jésuites, les premières communautés religieuses masculines établies en Nouvelle-France à la demande de Champlain.
Ils décidèrent de construire leur couvent sur les terres du présent Hôpital général en 1620.
1677
En 1677, Louis de Buade, Comte de Frontenac, fit bâtir une annexe au couvent des Récollets pour y installer ses appartements.
1692
Avant l’arrivée des Augustines le 1er avril 1693, c’est une sœur de la Congrégation Notre-Dame dite de Sainte-Ursule et la dame veuve Denis (Marie Pelletier)
qui accueillent et prennent soin des premiers pauvres arrivés à l’Hôpital général le 30 octobre 1692.
1717
En 1717, Monseigneur de Saint-Vallier, fondateur de l’Hôpital général et deuxième évêque de Québec, fait construire des loges pour accueillir des femmes atteintes de troubles mentaux.
L’Hôpital général prendra soin des malades mentaux des deux sexes de 1723 à 1845, date du transfert des patients à l’asile de Beauport.
1725
Les Augustines de l’Hôpital général ont dirigé un pensionnat pour jeunes filles de 1725 à 1868. Sur les 1 788 élèves recensées, 64 ont fait profession au monastère Notre-Dame-des-Anges.
1760
Le 28 avril 1760, après la bataille de Sainte-Foy, 1 100 blessés sont reçus à l’Hôpital général.
1866
L’Hôpital général fut un lieu de refuge lors des plus grands incendies de la Ville de Québec dont celui du 14 octobre 1866 qui fit 18 000 sans-abris.
Plus de 1 000 militaires, matelots et civils sont inhumés au cimetière de l’Hôpital général durant la Guerre de Sept ans.
1873
Les Augustines de l’Hôpital général ont fondé deux autres monastères soient le monastère du Sacré-Cœur à Québec en 1873 et le monastère Notre-Dame-Auxiliatrice à Chicoutimi en 1884.
1900
En 1900, l’éclairage aux lampes à l’huile est remplacé par l’éclairage électrique pour répondre aux attentes des assureurs du bâtiment de l’hôpital. Cependant, l’éclairage électrique dans les cellules des religieuses n’est installé qu’en 1953.
1918
En 1918, 30 religieuses ou novices sont atteintes lors de l’épidémie de la grippe espagnole, aucune n’y succombe. Du côté de l’hôpital, quatre cas sont fatals.
1927
En 1927, l’hôpital abrite 217 malades et 650 repas sont donnés gratuitement chaque jour, sans compter ceux donnés régulièrement aux nombreux solliciteurs de l’extérieur.
1959
De 1959 à 1964, la cuisine de l’Hôpital sert près de 100 repas le midi aux itinérants, pour combler le manque de maisons d’hébergement de la basse-ville.
1962
Les hospitalières ont assuré seules le soin des malades et l’entretien de l’hôpital, avec quelques aides jusqu’au 1er août 1962, où elles s’associèrent des gardes-malades auxiliaires en ouvrant une école.
En dix ans d’existence, cette dernière forme 263 gradués.
La paroisse Notre-Dame-des-Anges, où est situé l’Hôpital général, est une municipalité indépendante de la Ville de Québec. Les résidents et la communauté religieuse composent sa population.
La mairesse de la municipalité Notre-Dame-des-Anges est la supérieure du Monastère des Augustines de l’Hôpital général de Québec.
1991
L’Hôpital général est le premier établissement à écrire en 1991, conjointement avec le comité des bénéficiaires, une Charte des droits et libertés des personnes âgées.
L’Hôpital général est la plus vieille institution de soins pour personnes âgées du pays.
L’Église Notre-Dame-des-Anges est la plus vieille église active du pays.
«Avant que d’entreprendre le narré des choses arrivées dans le Commencement du nouvel Etablissement de la Communauté des Religieuses hospitalières de Notre Dame des anges de Quebec, […], il est necessaire de faire connoitre le motif pour lequel on a entrepris cet ouvrage et la manière dont on la fait, afin que les personnes qui en feront, ou en entendront la lecture y ajoutent plus de foy, et meme gardent en cecy une conduite semblable a celle qu’ont tenu les premieres de cette maison, […]»
Annales du Monastère de Notre-Dame-des-Anges – Hôpital général de Québec, 1693-1703.
Fonds Monastère des Augustines de l’Hôpital général de Québec
LE MONASTÈRE DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE QUÉBEC N’EST PAS OUVERT AU PUBLIC.